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Les Moulins de la Cressonne

MONTAMBERT - Site Clunisien
Depuis janvier 2004, Montambert est classé Site Clunisien

Qu’est-ce qu’un Site Clunisien ?

Fondée en 910 l’abbaye de Cluny (Bourgogne) a donné naissance au plus grand ensemble monastique d’Europe Occidentale. Elle fut un creuset de renaissance et de création spirituelle artistique, sociale et politique en Europe. Elle nous a laissé un patrimoine exceptionnel. Tout lieu destiné à la vie monastique ayant entretenu des liens avec l’abbaye de Cluny, est considéré site Clunisien. L’ordre en comptait plus d’un millier en Europe occidentale. Chacun d’entre eux détient une parcelle d’héritage patrimonial et spirituel du célèbre ordre bénédictin.

Rares sont les documents que l’on retrouve sur Montambert. Montambert est mentionné dans une bulle du Pape Pascal II, en 1107 et du Pape Lucius II en 1144. Construite à la fin du XIème siècle, elle a conservé sa structure originelle avec sa nef à vaisseau unique, son transept dont les bras s'ouvrent à l'Est sur une absidiole en cul-de-four. La Croisée du transept est couverte d'une coupole sur trompes supportant le clocher. Le chœur, est une abside, elle aussi en cul-de-four. Avec les absidioles, l'ensemble est un exemple harmonieux de l’art roman nivernais ce que confirme de l’extérieur la vue sur le chevet. L’église est une ancienne église prieurale. Elle dépendait du prieuré Bénédictin de la Charité sur Loire qui était au nombre des 5 filles aînées de Cluny.  Guillaume II comte de Nevers, fonda et dota dans ces lieux perdus en 1075, l’église et le monastère de Montambert « pour être prioré »

Sous le vocable Saint Pierre d’Antioche, l'église de Monte Ansberti du Prieuré de Montambert fut donné pour servir d’hospice aux religieux de l’abbaye de Cluny quand ils font voyage à La Charité (Claude Saulnier) Chroniqueur.

Histoire
L'église Paroissiale Saint Pierre

En l'an 1075,
Guillaume 1er, comte de Nevers confia aux moines bénédictins la construction d'un monastère ayant fonction de " prieuré " et appelé Saint Pierre d'Antioche, nom de l'actuelle église paroissiale. L'édifice fut donné au prieuré bénédictin de la Charité sur Loire qui était au nombre des " cinq filles aînées " de Cluny. Cette donation est confirmée par les bulles du Pape Pascal II en 1107 et du pape Lucius II en 1144. 

Détruit en 1530,
la reconstruction fut commencée en 1633 par le prieur dom Gaspard de Ramilly.  La date de 1661 que l'on peut lire sur le dessus du portail marque l'achèvement des travaux.

Vendue 
comme bien national à la Révolution, l'église devient paroissiale lorsque François Imbert de la Tour en fit don à la commune le 6 juillet 1842

Après quelques travaux de restauration, elle fut rendue au culte.  Les anciens bâtiments conventuels sont aujourd'hui privés.


Description interieur
L'église en croix latine avec abside et absidioles et un clocher à la croisée du transept.

Nef à un vaisseau, couverte d'une fausse voûte en berceau déprimé.

Transept à un vaisseau dont les bras ouvrent à l'Est sur une absidiole et communiquent à l'Ouest avec la nef, par une étroite arcade en plein cintre.

Transept flanqué de la sacristie à droite.

Chœur constitué d'une travée rectiligne, couverte d'un berceau plein cintre, et d'une abside en cul-de-four.


Le clocher

Clocher éclairé originellement sur deux niveaux (sauf au Sud) par des baies jumelées en plein cintre, séparées par des colonnettes géminées.

https://ammn.info/2023/01/16/les-moulins-de-la-cressonne-2/

La Cressonne est une petite rivière de 24 km, au sud-est de la Nièvre, longeant presque la limite avec la Saône-et-Loire.

En gros elle est parallèle à :

  • L’Alène qui coule au nord de Luzy en passant par Fours à Cercy la Tour où elle rejoint l’Aron.
  • La Somme, dont une des sources est à Tazilly dans la Nièvre, mais qui coule essentiellement en Saône-et-Loire d’Issy l’Evêque à Bourbon-Lancy, où elle rejoint la Loire.

La Cressonne dessert les communes de Savigny-Poil Fol, Ternant, St Seine et St Hilaire Fontaine en recevant le ruisseau qui vient de l’étang de Manant sur La Nocle-Maulaix, celui venant de Montambert qui desservit au passage le moulin au Loup de St-Hilaire-Fontaine ; c’est dans cette dernière commune, au port Tharaud, que la Cressonne rejoint la Loire. La Cressonne roule dans une plaine argileuse ; il me semble que ses moulins ont été plus souvent alimentés par des étangs que des biefs. 

Le terroir semble avoir été plutôt bon pour le blé et les autres céréales. Mais les petites communes peu peuplées sus-énumérées n’en ont pas connu un grand nombre ; en plus en général ce ne furent que des petits moulins, peu à l’aise face aux plus considérables dont disposèrent au nord Luzy, Fléty, Fours, Cercy la Tour et Champvert, et au sud Issy l’Evêque, Maltat, Cronat semble-t-il et Bourbon-Lancy.

Ce terroir contint assez de minerai de fer pour faire vivre une forge intéressante sous l’étang de la Loge à St-Seine, et tout près de La Nocle-Maulaix une verrerie puis faïencerie puis tuilerie à Bois-Gizet, en fait commune de Savigny Poil Fol.