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Le village et ses hameaux

Le bourg de Montambert,
enclavé dans la forêt, présente la configuration d’un village du Moyen Age. Terre inculte et marécageuse, repère de brigands drainés par le trafic fluvial sur la Loire toute proche (Port de Thareau à Saint Hilaire Fontaine), Montambert n’était qu’une forêt dense et profonde jusqu’en l’an 1075 où Guillaume 1er, comte de Nevers remédia à l’abandon du pays en confiant aux moines bénédictins, la construction du monastère ayant fonction de « prieuré » et appelé Saint Pierre d’Antioche, nom de l’actuelle l’église paroissiale.

La protection du prieuré s’organisa en une entité appelée « la garde gardienne » composée de la compagnie des Archers du château de Decize.

Défrichant et aménageant une vaste clairière, les bénédictins virent une forme d’organisation villageoise se dessiner. Par l’assèchement, le défrichage, la mise en pâture des terres dégagées, la création d’étangs, l’agriculture en fut la force prédominante et elle l’est toujours aujourd’hui.

Autour du monastère, des paysans s’installent dans de modestes demeures. Dans l’espace situé entre les habitations s’étendent les « cours », petites parcelles privées où les paysans établissent leurs jardins fruitiers et potagers.
D’autres terres cultivées appartiennent aux moines : c’est la « réserve ».

La toponymie actuelle atteste de cette organisation puisque les lieux dits : « les Cours » et « la Réserve » subsistent ainsi que l’appellation de nombreux domaines : « Bauduron » ; « Domaine Doré » ; « Domaine Guillin » ; « Domaine Joyon ».
L’histoire de Montambert s’est forgé en grande partie par la création de ce monastère, Saint Pierre d’Antioche, classé aujourd’hui « site clunisien », qui servit pendant plusieurs siècles, d’hospice et de havre de repos  aux religieux de l’abbaye de Cluny qui se rendaient à la Charité-surLoire, ainsi qu’à tous les bénédictins lors de leurs pèlerinages.